دورية أكاديمية

Que reste-t-il en 2015 des régimes en hépatogastroentérologie ?

التفاصيل البيبلوغرافية
العنوان: Que reste-t-il en 2015 des régimes en hépatogastroentérologie ?
المؤلفون: Melchior, Chloé1,2 chloe.melchior@gmail.com, Maccarone, Mathilde1, Lemaitre, Caroline1,2, Ducrotté, Philippe1,2
المصدر: Nutrition Clinique et Métabolisme. May2015, Vol. 29 Issue 2, p101-108. 8p.
مستخلص: Résumé Proposer un régime à un malade est une attitude fréquente en hépatogastroentérologie mais l’utilité de tous ces régimes est loin d’être validée. Enrichir l’alimentation avec 15 à 20 g de fibres en cas de constipation, appauvrir le régime en résidus avant coloscopie, réduire la fraction lipidique de l’alimentation en cas d’insuffisance pancréatique uniquement si persistance d’une stéatorrhée importante après adaptation du traitement, adopter un régime sans gluten à vie au cours de la maladie cœliaque ou régime appauvri en lactose en cas de malabsorptions symptomatique sont des attitudes utiles, validées. Même si toutes les recommandations de sociétés savantes ne reprennent pas cette proposition, des arguments existent aussi pour considérer qu’une alimentation appauvrie en certains sucres fermentables, les « FODMAPs », peut améliorer les symptômes des patients souffrant d’un syndrome de l’intestin irritable. Inversement, l’exclusion du gluten est beaucoup plus critiquable et demande à être validée. Des recommandations nutritionnelles peuvent être envisagées pour les malades atteints de cirrhose. Les modalités de ce régime sont fonction du degré de sévérité de la maladie et de l’existence ou non de complications de l’hépatopathie. Enfin, proposer un régime pour amender les symptômes de gastroparésie demeure une voie de recherche. Un régime qui impacte la qualité de vie des malades doit demeurer une prescription médicale avec une évaluation précise du rapport bénéfice–risque en n’oubliant pas les risques potentiels de carences d’un régime d’exclusion trop strict. A diet regimen is a therapeutic option often discussed in several gastroenterological diseases. While few are useful, the clinical relevance of others warrants to be documented. A daily intake of 15–20 g of fibre in case of delayed colonic transit time, a reduced amount of residues before colonoscopy, a low lipid intake in case of pancreatic insufficiency, a life-long gluten-free diet in celiac disease or a lactose-free diet in case of demonstrated lactose intolerance, are validated options. In addition, several clinical trials have recently provided arguments for a low FODMAP diet to improve symptoms of irritable bowel syndrome (IBS). At variance, the beneficial effect of a low gluten diet in IBS or in case of non-celiac gluten sensitivity remains a matter of debate. Some diet recommendations can be given to cirrhotic patients, according to the severity of the disease and the presence or not of complications of the disease. The evidence for an improvement of gastroparetic symptoms by a diet regimen is not fully established. Any diet regimen has a significant impact on a patient's quality of life. In addition, the benefit-risk ratio needs to be assessed precisely, in taking into account the potential risk of nutritional deficiencies promoted by a too strict diet regimen. For all these reasons, a diet regimen needs to remain a medical advice. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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تدمد:09850562
DOI:10.1016/j.nupar.2015.03.002