دورية أكاديمية

Prise en charge pratique de la dénutrition des patients hémodialysés en France : enquête nationale.

التفاصيل البيبلوغرافية
العنوان: Prise en charge pratique de la dénutrition des patients hémodialysés en France : enquête nationale.
المؤلفون: Bataille, Stanislas, Bon, Jessica, Kolko, Anne, Chauveau, Philippe, Cluze, Julie, Orthwein-Finck, Marie, Mouelhi, Yosra, Mira, Marion
المصدر: Néphrologie & Thérapeutique; Jun2019, Vol. 15 Issue 3, p136-142, 7p
مستخلص: La dénutrition est fréquente dans les centres d'hémodialyse et la mise en œuvre des recommandations internationales n'est pas toujours aisée. Nous rapportons une enquête nationale sur les pratiques de dépistage et de prise en charge de la dénutrition dans les centres d'hémodialyse en France (questionnaire informatisé en ligne, 1 réponse par centre). Dans les 86 centres ayant répondu, le nombre de patients était de 112 ± 64 en moyenne. Le répondant était néphrologue dans 43 % des centres, diététicien dans 43 % et infirmier dans 14 % des cas. Le dépistage était réalisé une fois par mois dans 56 % des centres, une fois tous les trois mois dans 36 % et moins fréquemment dans 8 % des centres. La fréquence du dépistage et les outils utilisés étaient conformes aux recommandations. Des entretiens diététiques étaient proposés dans 98 % des centres. Cent pour cent des centres proposaient des compléments nutritionnels oraux (CNO) à domicile, et 90 % pendant la séance de dialyse. De plus, 97 % des centres pratiquent la nutrition parentérale per-dialytique, 34 % la nutrition entérale sur sonde gastrique et 41 % sur gastrostomie. Quatorze pour cent des centres n'ont pas de diététicien ou uniquement à la demande, 44 % ont un diététicien < 1 jour par semaine, 27 % entre 1 et 3 jours par semaine et 15 % au moins 3 jours par semaine. Après ajustement sur le nombre de patients, les centres privés disposaient de moins de temps-diététicien que les centres associatifs et publics. Trente-six pour cent des centres proposent une activité physique per-dialytique, essentiellement du pédalage, et 12,8 % une activité physique hors dialyse. En France, le dépistage de la dénutrition suivait les recommandations si l'on se contente des critères facilement disponibles. En revanche, le temps de présence d'un diététicien était insuffisant pour dépister les causes de cette dénutrition et mettre en place les actions correctives. Des efforts restent à faire afin d'améliorer la prise en charge nutritionnelle des patients hémodialysés. Protein energy wasting (PEW) is frequent among hemodialysis patients. Published international recommendations in this field are sometimes difficult to implement in daily practices. We evaluated daily practices of PEW screening and treatment in French hemodialysis centers using an online computerized questionnaire sent by email (1 answer required per center). Eighty-six centers returned the questionnaire filled by a nephrologist (43%), nurse (14%) or dietician (43%). The mean number of patients per center was 112 ± 64 patients. PEW screening was performed at least once/month in 56% of centers, once/3 months in 36%, and less frequently in 8%. PEW screening frequency and tools were in agreement with recommendations. Regarding treatment, dietitian interviews were proposed in 98% of units. Hundred percent of units prescribed home oral nutrition supplements (ONS), and 90% ONS during hemodialysis. Ninety-seven percent of centers practiced intradialytic parenteral nutrition, 34% enteral nutrition with feeding tube and 41% with gastrostomy. 14% of centers had no dietician or only on call. A dietician was present ≤ 1 day per week in 44% of centers, 1 to 2.5 days per week in 27%, and > 2.5 days per week in 15%. After adjustment for the number of patients, private practice units had significantly less time of presence of the dietician than nonprofit associations or public healthcare centers. In all, 36% of centers offered physical activity during hemodialysis sessions – cycling in almost all centers – and only 12.8% proposed physical activity programs apart from dialysis sessions. In summary, in majority of French hemodialysis centers, PEW screening was consistent with recommendations but the dietician time was insufficient to screen for PEW causes and elaborate a treatment program. Only one third of centers perform enteral nutrition, the most recommended artificial nutrition therapy. Nutritional treatment could be improved in hemodialysis centers in France. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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تدمد:17697255
DOI:10.1016/j.nephro.2018.11.008