UCL - SSS/IREC/PNEU - Pôle de Pneumologie, ORL et Dermatologie, UCL - (SLuc) Service de dermatologie, UCL - (SLuc) Centre de l'allergie, UCL - (SLuc) Centre de malformations vasculaires congénitales
L’arrivée des inhibiteurs de Janus-Kinase (JAKi) dans l’arsenal thérapeutique en dermatologie permet une évolution considérable de la prise en charge de certaines pathologies inflammatoires comme la dermatite atopique, ou les maladies auto-immunes comme la pelade (alopecia areata) ou le vitiligo. Le profil d’action large des JAKi au niveau du blocage des cytokines, bénéfique en termes d’efficacité, implique toutefois une certaine prudence au niveau du profil de sécurité de ce groupe de molécules. Cet article se veut faire le point sur les dernières données de sécurité des JAKi. Il en ressort qu’il est fondamental de distinguer le risque en fonction des populations traitées et des pathologies ciblées par ces molécules. La prudence reste de mise chez les patients âgés, les patients présentant des facteurs de risque cardiovasculaires incluant un tabagisme actif ou ancien conséquent, et les patients présentant des antécédents oncologiques.